Test : Aerial_Knight's Never Yield sur Nintendo Switch

Caractéristiques du jeu

Catégorie(s) : Action, Musique, Plateformes
Editeur(s) : Headup Games
Développeurs(s) : Neil Jones “Aerial_Knight“

Sous-Titres : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Japonais, Coréen, Russe, Chinois
Date de sortie : 19/05/2021
Joueur(s) : 1
Taille : 698,00 Mo
Classe d’âge : PEGI 12

Ce test de Aerial_Knight’s Never Yield sur Nintendo Switch a été réalisé sur une partie complète de 2 heures.

Aerial_Knight’s Never Yield est né de l’imagination de Neil Jones (aka Aerial_Knight). Seul sur le projet, ce développeur passionné a tout mis en oeuvre pour offrir un jeu dont le genre est connu, mais avec sa propre identité. Vous y incarnez Wally, un personnage mystérieux qui doit fuir les menaces lancées à ses trousses après avoir mis la main sur des documents importants.

Une prise en main rapide

Découpé en niveaux successifs, le titre est composé de 13 niveaux. Comme dans tout runner, le personnage contrôlé ne s’arrête jamais d’avancer, à vous d’avoir les réflexes nécessaires pour éviter les obstacles qui se présentent sur le chemin. Car il va y en avoir un sacré paquet.

Ce qui frappe d’emblée, c’est la facilité de la prise en main. Vous disposez de quatre actions qui sont chacunes représentées par une couleur :

Le saut (flèche du haut), à utiliser pour éviter les obstacles rouges
L’enjambement (flèche de gauche) pour passer les obstacles oranges qui sont plus bas que les rouges
Le sprint (flèche de droite) pour foncer contre les parois
La glissade (flèche du bas) pour éviter les obstacles violets

Ces couleurs vont être au coeur du gameplay et demande de l’observation et de la concentration pour éviter tous les pièges sur le parcours. Le jeu donne un indice de manière très intelligente sous forme de traits colorés qui ne nuisent nullement à l’immersion dans ce Detroit fictif. Mais vos premiers pas risquent d’être très saccadés.

En effet, la difficulté normale par défaut déclenche un fort ralentissement aussitôt que vous approchez d’un obstacle. Ce mode pouvant clairement être considéré comme un mode facile, il conviendra, passé le premier parcours qui débloque toutes les difficultés, de changer de mode pour jouer comme vous le préférez. Pour le test nous nous sommes dirigés vers le mode Dément qui offrait les meilleures sensations, sans aucun ralentissement ni de pré-indices quant à la nature des prochains obstacles.

Hélas, Aerial_Knight’s Never Yield se heurte aux défauts majeurs du genre de jeu. Au sein des niveaux, les décors tournent souvent en boucle et on a parfois l’impression de refaire encore et toujours les mêmes trajets entre deux checkpoints. Et pourtant, le jeu réserve quelques petites surprises.

Ne jamais abandonner

La force du titre se trouve dans sa direction artistique. Les angles de vue varient, le personnage court sur les murs, passe sous des voitures. L’action est constante et la mise en scène permet un brin d’air frais régulier pour ne pas tomber dans la monotonie. La musique également, mêlant hip-hop et jazz donne du punch au jeu, un régal composé par Daniel Wilkins un compositeur basé à Detroit, accompagné de la voix d’autres artistes partout dans le monde.

Le jeu dispose d’un système de continue infini mais, à la fin du niveau, vous verrez votre compteur de morts, preuve des difficultés rencontrées. Le jeu se parcourt très rapidement, entendez par là que deux petites heures suffisent à en voir la fin. Mais la philosophie est bien au speed-run et il est fort à parier que vous allez reparcourir les niveaux un paquet de fois avant de réussir une run parfaite.

Aerial_Knight’s Never Yield est un runner qui se distingue par sa direction artistique et l’intelligence de son gameplay. Malgré le concept simple, la difficulté est au rendez-vous, en particulier sur les derniers niveaux en mode Dément. Hélas, il souffre de la répétitivité inhérente au genre.

Ce test de Aerial_Knight’s Never Yield sur Nintendo Switch a été réalisé à partir d’une version offerte par l’éditeur.