Test: Embracelet sur Switch

Caractéristiques du jeu

Catégorie(s) : Point’N click, Aventure, Casse-tête
Editeur(s) : Machineboy AS
Développeurs(s) : Mattis Folkestad
Voix : N/ A

Sous-Titres : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien
Date de sortie : 24/09/2020
Joueur(s) : 1
Taille : 630,00 MB
Classe d’âge : 12+

Jesper reçoit de son grand-père hospitalisé un vieux bracelet qui, selon les dires du vieillard, serait magique. Celui-ci donnerait des pouvoirs télékinésiques à celui qui le porterait. Bien entendu, Jesper n’en croit pas un mot, mais tente tout de même l’expérience pour ne pas décevoir le patriarche. À sa grande stupeur, l’adolescent parvient, par la seule force de sa pensée, à redresser une statue qui avait été descellée. En échange de ce présent fabuleux, notre héros doit retourner sur l’île natale de son grand-père afin de découvrir d’où peut provenir un tel pouvoir…

Embracelet est l’exemple type du jeu à côté duquel on peut passer à cause de son esthétique qui, à première vue, paraît un peu bancale. Pourtant, les curieux qui vont tenter l’expérience, vont vite être récompensés par un soft qui s’avère être une véritable petite pépite ! Que ce soit pour son scénario très soigné ou pour son ambiance visuelle unique, il y a mille et une raisons de tomber sous le charme d’Embracelet.

Autant commencer par le commencement, c’est-à-dire, les graphismes du jeu. Mattis Folkestad nous propose ici une ambiance visuelle proche de ce qui se faisait dans les années 90, dans des jeux comme Little Big Adventure, par exemple. Cependant, le développeur exploite tout de même les technologies modernes avec des effets visuels très réussis. Ce mélange old school/new school rend certes le soft déconcertant au premier regard, mais s’avère très plaisant sur la durée. À cela s’ajoutent des musiques relaxantes (sans être non plus des berceuses) qui apportent un côté onirique à Embracelet.

Après la forme, voyons le fond. Dans Embracelet, le jeune Jesper va devoir mener plusieurs enquêtes en parallèle. En effet, outre la quête des origines du fameux bracelet, le jeune homme va chercher à comprendre pourquoi son grand-père a fui précipitamment son île natale. Ceci va l’amener à faire des rencontres qui vont déclencher des mini-quêtes comme cueillir des fleurs pour la tombe du mari d’une vieille femme, trouver des déchets pour finir une statue géante d’aigle ou bien remettre à l’eau une baleine échouée. Bien entendu, comme dans tout bon point’N click, les joueurs vont pouvoir prendre leur temps et leurs décisions, bien qu’influençant le déroulement de l’histoire ne seront jamais létales. En ressort, là aussi, une impression très agréable de rêve éveillé.

Enfin, le gameplay du jeu est d’une simplicité enfantine. Le stick gauche sert à se déplacer, le droit au le curseur (point’N click oblige). Les gachettes déclenchent la course, A à valider les actions et B aux pouvoirs. Une fois le bracelet actionné, deux cercles apparaissent et se rejoignent, le joueur doit alors appuyer une deuxième fois sur B au moment où ils se superposent afin de valider l’action.

Vous l’aurez donc compris, Embracelet est une excellente surprise ! Un soft mélangeant l’ambiance visuelle de Little Big Adventure au gameplay de la série Les chevaliers de Baphomet. Seul petit bémol, des casse-têtes un peu simplistes pour des joueurs aguerris. Reste tout de même un jeu au scénario très immersif qui prouve, encore une fois, que les studios indépendants en ont encore sous le pied !

Ce test de Embracelet sur Nintendo Switch a été réalisé à partir d’une version offerte par l’éditeur.