Test : Flynn : Son of Crimson

Caractéristiques du jeu

Catégorie(s) : Aventure, RPG, Action, Plateformes
Editeur(s) : Humble Games
Développeurs(s) : Studio Thunderhorse

Sous-Titres : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Japonais, Coréen, Russe, Chinois
Date de sortie : 15/09/2021
Joueur(s) : 1
Taille : 163 Mo
Classe d’âge : PEGI 7

Ce test de Flynn : Son of Crimson sur Nintendo Switch a été réalisé sur une partie complète de 6 heures.

Après une campagne Kickstarter financée avec succès en 2017, le Studio Thunderhorse nous livre enfin le fruit de leur travail abouti : Flynn : Son of Crimson.

Dans cette aventure, vous contrôler un jeune homme, Flynn, qui vit des jours paisibles sur l’île de Rosantica en compagnie de Dex son compagnon à fourrure. Seulement, la paix est de courte durée et le mal dénommée l’Infection menace l’île et ses habitants. Partout, des créatures hostiles apparaissent et sèment la zizanie. Dans ces temps troubles, un héros se révèle, notre héros aux cheveux rouges se découvre capable d’utiliser le pouvoir du Crimson offert par la déesse. Il est maintenant de votre ressort de l’aider à maitriser ses nouveaux pouvoirs et de sauver Rosantica.

Un metroidvania découpé en niveau

En lançant Flynn : Son of Crimson sans trop me renseigner, je m’attendais à plonger dans un metroidvania aux décors tarabiscotés et liés entre eux. La première surprise fut donc de se rendre compte que le jeu se présente davantage comme un Shovel Knight ou un Super Mario Bros dans sa construction par niveau. Dans chacun d’entre eux, l’objectif est d’atteindre la statue de la déesse après avoir franchi de nombreux obstacles sur son chemin. Cependant, le titre reprend certains codes du metroidvania en nous faisant revenir à plusieurs reprises dans certains niveaux.

Parfois, ce sera pour rendre une quête. D’autres fois, ce sera pour emprunter un chemin jusqu’alors inaccessibles sans la bonne arme ou le bon pouvoir. Finalement, la structure par niveau ne dérange absolument pas et on enchaine les décors forestiers, montagnards ou désertiques sans s’arrêter.

Régulièrement, Flynn repassera par le village de Sanctia, hub principal du jeu où vous pouvez dépenser tous les gemmes de Crimson récoltés pendant l’aventure. Cette monnaie permettra, une fois le bon PNJ rencontré, d’apprendre de nouvelles compétences d’arme, de magie ou encore d’améliorer sa jauge de santé.

Dernière chose à noter dans la structure du jeu, très régulièrement, votre progression va être interrompue par l’Infection. À cet instant, plus aucun niveau n’est accessible, à part celui où l’Infection a surgi. Ces moments ne sont finalement que des prétextes de retraverser certains décors connus, dans une version corrompue, pleine d’ennemis bien plus robustes qu’en temps normal. En toute honnêteté, nous n’avons pas trouvé ces interventions très intéressantes. Pire, elles nous coupaient sur notre lancée et on traversait les niveaux en évitant le plus d’ennemis possibles pour en voir la fin rapidement et pouvoir continuer la vraie aventure.

Un héritage pourpre

Attardons nous un peu plus sur toute la panoplie de Flynn que nous contrôlons pendant l’aventure. Au départ, notre héros ne sera équipé que d’une épée. Très vite, cette épée sera imbue du pouvoir de Crimson et c’est à partir de là que le jeu devient intéressant. En plus de son arme de mélée, Flynn est capable de lancer des projectiles magiques, que ce soit une attaque simple ou chargée. En progressant, de nombreuses améliorations viendront étoffer ce gameplay.

Premièrement, il sera possible de jongler entre les éléments des projectiles chargés. Chaque acquisition d’un nouveau pouvoir est le prétexte pour son utilisation dans les niveaux suivants. Par exemple, le pouvoir de glace pouvoir geler des plateformes, tandis que l’électricité provoquera des surcharges sur certains ennemis. Enfin, le feu sera un allié précieux pour voir dans la pénombre.

Ensuite, en venant à bout de certains boss, vous débloquerez d’autres armes parmi lesquelles il faut jongler en fonction de l’ennemi, de l’obstacle croisé ou simplement de vos préférences (nous, on adore taper vite).

Enfin, que ne serait un héros sans une transformation OP. Au bout d’un moment de l’aventure, vous débloquerez la jauge Contrôle de la Crimson, une jauge se remplissant en frappant les ennemis. Une fois remplie, vous pouvez déclencher le mode Super Saiyan dans lequel Flynn déclenchera des attaques dévastatrices pendant une durée limitée. Très puissante, cette transformation pourra venir très rapidement à bout de vagues d’ennemis ou de certains boss coriaces.

Flynn : Son of Crimson est une aventure certes courte mais quand on y joue, on ne voit pas le temps passer. Les niveaux sont intelligemment construits et sont un plaisir à traverser avec un Flynn qui répond au doigt et à l’oeil pour le moindre mouvement. Très agile, notre héros évolue aussi aisément sur terre que sous l’eau. Les différents biomes permettent de varier les plaisirs, avec du vent qui vous repousse en montagne, ou avec des pluies acides dans les marécages. Le gameplay est en perpétuelle évolution, ajoutant des pouvoirs élémentaires ou de nouvelles armes régulièrement. Enfin, l’ambiance visuelle et auditive sont de véritables réussites. Les screens dans la galerie témoigneront du soucis du détail et du haut niveau de pixel art offert. En somme, il s’agit là d’un très bon jeu de plateforme, complet dans son gameplay qui ne souffre finalement qu’une faible durée de vie.

Ce test de Flynn : Son of Crimson sur Nintendo Switch a été réalisé à partir d’une version offerte par l’éditeur.