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Test : Greak : Memories of Azur sur Nintendo Switch

Caractéristiques du jeu

  • Sous-Titres : Anglais, Allemand, Français, Espagnol, Italien, Japonais, Portugais, Russe, Chinois
  • Date de sortie : 17 août 2021
  • Joueur(s) : 1
  • Taille : 1590,00 MB
  • Classe d’âge : 7+

Ce test de Greak : Memories of Azur sur Nintendo Switch a été réalisé sur une partie complète de 15 heures.


Jouer trois frères et sœurs qui résolvent des casses-tête grâce à leurs capacités uniques dans des environnements sublimes, c’est ce que propose aujourd’hui le studio Navegante sur votre console hybride préférée. Que demander de plus ? Découvrez sans attendre notre test de Greak : Memories of Azur sur Nintendo Switch !


Gameplay du jeu. Greak se trouve dans un trou. Sur le décor, il est écrit "Greak, n'aie pas peur..."

Dans les contrées d’Azur, les Urlags règnent en maîtres, et heurtent la nature sans remords. Mais un jour, un événement mystérieux se produit dans une région inhabitée. Dès lors, de nouvelles créatures apparaissent : les Courines. Ces dernières repoussent alors les Urlags et mettent fin à leurs agissements funestes. Quelques temps après ce conflit, les Courines vivent paisiblement à Azur. Cependant, les Urlags ont soif de vengeance et cherchent à récupérer leurs terres. Vous serez ainsi du côté des Courines pour lutter contre les attaques Urlags.

Notre histoire commence lorsqu’une Courine nommée Greak se réveille dans un village inconnu. Il comprend alors que la population du village l’a sauvé d’une attaque ennemie. Il réalise par la même occasion que sa sœur, Adara, n’est plus avec lui. C’est ainsi qu’il va partir dans une quête pour retrouver le reste de sa famille, mais aussi pour aider le village qui l’a recueilli à fuir le conflit.

Cinématique du jeu. Greak et Adara se font un câlin.

Vous incarnerez donc à la fois Greak, Adara et Raydel. En effet, le titre vous propose de jouer non pas une, ni deux mais bien trois personnes différentes. Toutes appartiennent à la même fratrie. Vous pouvez prendre le contrôle du personnage de votre choix à tout moment, chacun ayant ses particularités. Greak est rapide et possède une épée, et Raydel a un arsenal plus fourni et davantage de points de vie. Adara est quant à elle une bonne exploratrice qui peut utiliser la magie. La joyeuse troupe progresse ainsi la plupart du temps groupée, et les particularités de ses membres permettent de faire avancer la situation.

Gameplay du jeu. Greak et Adara courent dans des caves.

Le gameplay consiste donc à explorer différents lieux, en résolvant des puzzles et en combattant des ennemis, le tout en utilisant à bon escient les personnages. Chaque membre de la fratrie possède évidemment des caractéristiques qui lui sont propres. Au-delà des compétences “visibles” des protagonistes évoquées précédemment, chacun·e dispose de particularités. Celles-ci ne sont pas forcément visibles au premier coup d’œil mais elles se révèlent en jeu. Par exemple, Adara peut respirer plus longtemps sous l’eau.

Gameplay du jeu. Adara est en train de faire tourner une roue sur laquelle se trouve un miroir plan. En haut à gauche se trouve une source de lumière et en bas à droite se trouve un récepteur. En jouant avec l'orientation des miroirs, on peut faire rebondir la lumière jusqu'au récepteur pour résoudre le puzzle.

Au fil de la partie, on apprend à mieux connaître les points forts et faiblesses de nos personnages. C’est là qu’entre en jeu la vraie force du titre : les puzzles. Une fois que l’on se familiarise avec le soft, on peut mieux appréhender les différents casse-têtes qui nécessitent (pour la plupart) de jongler entre les protagonistes. Si vous vous retrouvez bloqué·e, n’oubliez pas que l’union fait la force. Vous avez peut-être seulement besoin de contourner cette impasse grâce à une particularité de vos camarades.

Gameplay du jeu. Greak et Adara courent dans une forêt sous la pluie.

En pratique, le tout est très agréable à jouer. Les énigmes sont très sympathiques et le switch entre les personnages se fait facilement. De plus, il est globalement assez aisé de progresser dans le jeu, même en contrôlant plusieurs personnes simultanément. Vous pouvez par exemple faire bouger tout le monde en même temps par un appui sur un bouton. Le tout améliore beaucoup l’expérience de jeu. D’autres détails contribuent à la qualité du titre, comme le fait que les protagonistes combattent automatiquement un ennemi qui viendrait les attaquer lorsque vous ne les contrôlez pas.

Gameplay du jeu. Greak et Adara sont devant une porte encadrée par deux statues géantes, dans un décor enneigé.

Parlons donc des ennemis. Même s’ ils ne tiennent pas à mes yeux une place centrale dans le soft, vous risquez d’en rencontrer quelques-uns au fil de votre aventure. Des simples nuisibles aux boss imposants, tous sont assez variés et intéressants à découvrir. Je vais cependant reprocher aux combats leur gestion de la pluralité de personnages. Je l’ai trouvée moins bonne que dans le reste du titre. En effet, lors de ces phases, j’ai souvent eu l’impression d’être gênée par les personnages que je ne contrôlais pas.

Autre point fort du jeu : les dialogues. La narration tient une place importante, et chacune des conversations du jeu est écrite avec soin. De plus, chaque PNJ a son propre caractère et des réactions qui changent selon le personnage avec qui il interagit. Le tout ajoute une nouvelle dimension au titre.

Gameplay du jeu. Greak est en train de courir devant un vitrail entouré par deux statues imposantes.

Du point de vue de la direction artistique, les environnements sont assez vastes et très plaisants à explorer. On peut particulièrement saluer les graphismes : les décors comme les personnages sont dessinés et animés à la main. Le tout donne une ambiance très poétique au soft, notamment pour la météo et les jeux de lumières. Les créatures sont toutes uniques et expressives, et c’est un vrai plaisir de les découvrir. La bande-son faite de musiques orchestrales ainsi que les bruitages accompagnent le tout à merveille.

Le contenu est quant à lui assez raisonnable. Le jeu propose des fonctionnalités secondaires sympathiques, comme le fait de pouvoir ramasser, vendre et cuisiner des items. En plus de la quête principale, quelques quêtes secondaires et objets cachés rallongent encore un peu la durée de vie du titre que j’ai trouvée honnêtement bonne.


Greak – Memories of Azur a été pour moi une très bonne expérience. J’ai trouvé sa prise en main agréable et assez intuitive, et j’ai été complètement convaincue par les énigmes et le fait d’alterner les personnages. La direction artistique sublime a achevé de me convaincre, et je ne saurais que trop vous recommander de jeter un coup d’œil à cette expérience romanesque prônant l’alliance et l’entraide.

Remarque : Une version de démonstration est disponible sur l’eShop.

Ce test de Greak : Memories of Azur sur Nintendo Switch a été réalisé à partir d’une version offerte par l’éditeur.


EN BREF

Les +

  • Les différents personnages et leurs spécificités
  • Les puzzles
  • L’organisation des quêtes
  • La direction artistique
  • Les dialogues

Les –

  • En luminosité basse certains éléments peuvent être un peu cachés
  • Pas évident de gérer 3 personnages pendant un combat de boss

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