
Caractéristiques du jeu
- Catégorie(s) : Stratégie
- Editeur(s) : Coatsink Software
- Développeurs(s) : Grizzly Games
- Sous-Titres : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien, Japonais, Coréen, Portugais, Chinois
- Date de sortie : 11/08/2021
- Joueur(s) : 1
- Taille : 154 Mo
- Classe d’âge : PEGI 3
Disponible depuis 2019 sur PC, ISLANDERS : Console Edition est sorti juste après le Nintendo Direct Indie World du 11 août. Ici, pas de monstres à occire ou de monde à sauver. Ce titre minimaliste propose une expérience détendue, un god game dans lequel vous allez construire des villes d’île en île. Le test d’un indé totalement chill, c’est par ici !
ISLANDERS : Console Edition dispose de deux modes de jeu. D’un côté, vous avez le mode libre qui permet de jouer sans prise de tête, en construisant tout ce que vous voulez avec des ressources illimitées. De l’autre, vous avez le mode record, et c’est sur celui-ci que nous allons nous attarder.
Le concept du titre est simple. Vous commencez votre partie sur une île générée de manière procédurale, à taille et géographie variable. Votre but : placer des bâtiments pour générer assez de points pour passer à l’île suivante, et ce jusqu’à ce que vous n’y parveniez plus. Pour ce faire, vous obtiendrez au fur et à mesure des packs de bâtiments, chacun nécessitant un certain nombre conditions pour être profitable. Toujours abstrait ? Quoi de mieux qu’une image pour illustrer le propos.
Comme vous pouvez le voir, un manoir donne par défaut 1 point. Cependant, en le mettant à proximité des bâtiments listés en vert, le score est décuplé. +8 points à côté d’un centre-ville, +6 points à côté d’un druide ou d’une plateforme. Par contre, les placements peuvent également générer des malus, indiqués par les bâtiments listés en rouge. Le concept ne va pas plus loin. Vous devez optimiser vos placements de sorte à exploiter au mieux les divers placements. Si au départ, l’île vierge offrira toute la place qu’il faut. En amenant la civilisation, vous serez de plus en plus serré et c’est à ce moment là que faire grimper le score devient plus compliqué.
Notez d’ailleurs le cercle en bas à gauche de l’écran indiquant votre progression. A chaque fois que vous remplissez un cercle en atteignant le score indiqué, vous obtenez un nouveau pack de bâtiments à placer. Et cela continuera jusqu’à ce que vous ne parveniez plus à atteindre le chiffre demandé. Si les premières parties seront quelque peu aléatoire le temps de prendre ces marques, vous comprendrez rapidement qu’il est nécessaire de planifier et d’anticiper les constructions pour continuer la partie le plus longtemps possible.
Par contre, si vous ne parvenez pas à atteindre le score, faute de place ou de bâtiment, il y a deux possibilités.
- Soit vous avez rempli assez de fois le cercle de score, si bien que la jauge de l’île en bas à droite de l’écran s’est entièrement remplie : vous pouvez passer à l’île suivante et recommencer de 0 !
- Soit vous n’avez plus assez de place et la prochaine île n’est pas accessible : c’est la fin de la partie.
Le mode Record vous fera donc revenir régulièrement pour essayer de vous surpasser. Vous pouvez d’ailleurs vous mesurer aux joueurs dans le monde en regardant le classement !
Cela a été annoncé et nous le répétons ici. ISLANDERS : Console Edition n’a absolument pas pour vocation de détrôner le plus complexe des city builders, ni de proposer mille et une fonctionnalités. Non, nous avons ici un jeu au concept simple à comprendre et qui réussit par son esthétique et sa fluidité, à rendre son gameplay addictif. Et mine de rien, ça fait du bien de pouvoir jouer de manière zen, sans prise de tête (sauf quand le champ ne veut pas se caler à cause d’un pixel de décor). Disponible à prix tout doux, nous ne saurions que le recommander pour terminer paisiblement votre été.
Ce test de Islanders : Console Edition sur Nintendo Switch a été réalisé à partir d’une version offerte par l’éditeur.
EN BREF
Les +
- Simple et efficace
- Zen attitude
- Des parties à relancer à l’infini
Les –
- C’est un petit jeu tranquille, il n’y a pas spécialement de défaut à part forcément la répétitivité
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Passionné de jeux vidéo. Mange du RPG au petit-déjeuner.