
Caractéristiques du jeu
- Sous-Titres : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien, Japonais, Coréen, Russe, Chinois
- Date de sortie : 25 mai 2021
- Joueur(s) : 1
- Taille : 1321,00 MB
- Classe d’âge : 7+
Ce test de King of Seas sur Nintendo Switch a été réalisé sur une partie de 15 heures.
King of Seas débarque sur Nintendo Switch. Et quoi de mieux qu’un jeu de pirates parcourant de vastes mers pour s’évader et prendre des vacances bien méritées ? Voyons tout de suite si le titre vaut le détour dans ce test !
Il y a longtemps, très longtemps, la mer était le champ de bataille des pirates et marins. Après une ultime guerre opposant les deux camps, les marins furent enfin victorieux. L’utilisation de la magie fut alors drastiquement réduite, et les quelques pirates ayant survécu s’exilèrent sur une île lointaine.
De retour dans le présent, le royaume formé suite à la victoire des marins prospère. Vous incarnez la fille ou le fils du roi, et vous préparez votre première mission : une livraison de matériaux au royaume voisin. Mais alors que vous êtes en mer, un véritable drame se produit : votre père, le roi, est retrouvé mort. De surcroît, quelqu’un dit avoir vu votre bateau revenir au port, et vous voilà coupable de son meurtre. C’est alors que le gouvernement décide de vous exécuter ainsi que votre équipage.
Seulement voilà : vous survivez grâce à l’aide d’un navire qui croise votre épave. Ce peuple salvateur se trouve être celui des pirates. Contraint·e de rester loin du château en attendant de prouver votre innocence, vous incarnez désormais une nouvelle recrue de leur équipe.

L’essentiel du gameplay consiste à naviguer sur la mer. Cette vaste étendue générée procéduralement est loin d’être calme et fade, mais les déplacements y sont parfois longs. Vous pourrez tout de même y croiser de nombreuses îles, vestiges, trésors, radeaux à secourir ou épaves à dépouiller. Le tout vous permet de vous enrichir en or, monter en niveau, gagner des améliorations ou compétences. Préparez vous également à de l’action : les bateaux que vous rencontrerez ne vous voudront pas nécessairement du mal, mais vous pourrez tous les attaquer pour les piller.

L’exploration est très présente dans le soft. Votre meilleure alliée sera sans doute votre carte, qui vous indique toujours l’objectif en cours. Cependant, elle sera au départ complètement vide. Vous devrez alors payer les différents cartographes que vous croisez pour qu’ils la complètent pour vous.
Autre grosse part du gameplay : les ports. Certaines des îles que vous rencontrerez seront occupées par des cités prêtes à vous rendre de nombreux services. Charpentier, banque ou bien taverne font partie des lieux auxquels vous pouvez accéder sur tout bourg qui croise votre route. Vous pourrez par ailleurs y vendre les items trouvés lors de vos périples, mais gardez à l’esprit que chaque ville a ses prix et donc qu’il vous est possible de maximiser vos profits en choisissant judicieusement vos acheteurs.

Attardons nous rapidement sur la taverne. Cette dernière vous permet de trouver et d’accepter des quêtes secondaires. En effet, en plus de la quête principale consistant à prouver votre innocence, vous pouvez accomplir de nombreuses tâches aidantes. Que ce soit une livraison ou une requête pour couler un bateau, les quêtes seront disponibles en quantité, mais malheureusement un peu répétitives. Elles vous permettront évidemment de gagner or, expérience et améliorations pour votre bateau.

En effet, si votre premier bateau vous est gracieusement offert par votre nouveau peuple d’adoption, vous pourrez l’améliorer ou en changer tout au long de la partie. Chaque zone de votre embarcation vous apportera différentes améliorations d’attaque, de défense et de magie. Ainsi, l’aspect de gestion de votre navire est assez exhaustif. D’autre part, à chaque niveau gagné, vous obtenez un point de compétence à dépenser en améliorations diverses: augmentation de la vitesse, amélioration des dégâts en courte ou longue distance ou même réductions dans les magasins.

King of Seas met en scène tout son univers dans des graphismes 3D colorés. Les décors variés sont très agréables à regarder, et le chara design 2D est tout mignon. On peut cependant reprocher au titre le manque de diversité dans les personnages. De plus, la lisibilité en mode portable n’est pas toujours parfaite. En effet, le texte est parfois un peu petit, et il m’est arrivé de confondre un radeau inoffensif avec des explosifs, surtout de nuit.
Le soft s’accompagne de musiques orchestrales, le plus souvent épiques. Certaines vous accompagneront ainsi lors des combats, au démarrage de votre bateau ou lors du passage jour-nuit. D’autres plus douces se joueront quant à elles lorsque vous arrivez au port. Le tout s’accompagne de bruitages variés, et accompagne proprement votre progression.

De nombreux éléments de King of Seas sont générés aléatoirement, ce qui peut rallonger sa durée de vie. Il propose 5 difficultés différentes, dont seules 3 sont disponibles au début. De quoi donner du challenge supplémentaire à toute personne ayant déjà relevé le défi. Notez qu’il existe également une quantité de succès à compléter, ce qui ravira sans doute les plus avides de collections.
Avec ses charmants décors et ses personnalisations variées, King of Seas a de quoi séduire. Malheureusement, le titre comporte un certain nombre de défauts qui ont (à titre personnel) terni mon expérience de jeu. J’ai notamment été refroidie par la longueur des quêtes principales, et la répétitivité des quêtes secondaires. Le tout me laisse donc malencontreusement une impression assez mitigée.
Notez qu’une version de démonstration est disponible sur l’eShop, en complément de ce test.
Ce test de King of Seas sur Nintendo Switch a été réalisé à partir d’une version offerte par l’éditeur.
EN BREF
Les +
- Décors agréables à découvrir
- Génération procédurale
- Différentes manières de gérer votre bateau et de combattre
Les –
- Quêtes secondaires assez répétitives
- Étapes de la quête principale plutôt longues
- Les déplacements sont parfois lents
- Certains bateaux sont difficiles à manier (et c’est assez frustrant de devoir les utiliser pour progresser dans l’intrigue)
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