Test : Monster Hunter Stories 2: Wings of Ruin sur Nintendo Switch

Avant d’être le meilleur de votre profession, vous commencez en bas de l’échelle, l’occasion idéale pour avoir une série de tutoriels sur les premières heures de jeu durant lesquelles vous serez pris par la main et guidé par les objectifs.

L’aventure s’articule autour d’un hub central changeant à chaque chapitre. Depuis cette base, vous pourrez vous préparer avant de partir à l’aventure. Forgeron, vendeur d’objets, panneau de quêtes, écuries de Monsties, toutes ces installations offrent l’assistance nécessaire pour affronter tous les dangers que vous réserve le monde extérieur. Ah, et avant de partir, n’oubliez surtout pas de passer à la boite à prière pour prier et faire des offrandes, des bonus qui dureront le temps de votre prochaine sortie.

Une fois prêt, place à l’exploration ! Votre rider évolue à dos de Monstie dans de grandes étendues habitées par des monstres. Le jeu étant découpé par chapitre et par biome, vous allez voir des paysages variés allant de la jungle tropicale aux monts enneigés.

Chaque Monstie dispose de compétence propre sur le terrain. Par exemple, le Velocidrome peut sauter des crevasses tandis que le Yian Kut-Ku est capable de faire apparaitre les monstres sur la carte ainsi que de briser des rochers. Il sera ainsi très commun en début de jeu de croiser des zones hors d’atteinte, simplement parce que vous ne possédez pas encore le Monstie adéquat.

Avec un peu de curiosité, vous tomberez facilement sur de nombreux matériaux indispensables à la fabrication d’équipement ainsi que sur des coffres disséminés dans les environs.

Également, vous croiserez de nombreuses tanières, donjons générés aléatoirement au bout desquels vous pourrez ramasser des oeufs à faire éclore pour compléter votre équipe de Monsties. Très appréciable, vous disposez d’une Monstropédie gardant une trace des ennemis croisés, de leur habitat et également du motif coloré pour identifier leurs oeufs ! Cette chasse aux oeufs vous prendra énormément de temps car chaque Monstie est unique à la naissance, possédant des gènes aléatoirement attribués. C’est là que l’écurie de votre hub sera utile et permettra de gérer vos compagnons à la quantité grandissante. Durant l’aventure, vous débloquerez la possibilité de transmettre des gènes et c’est là que la personnalisation des Monsties deviendra d’autant plus intéressante.

Pour déclencher un combat, il vous suffit de toucher un monstre. Le gameplay repose sur du tour par tour avec un système de pierre-papier-ciseau. Les attaques de force ont l’avantage sur la vitesse qui a l’avantage sur la technique qui a le dessus sur la force. Simple, ce concept vous demande d’observer le terrain pour anticiper les actions adverses car il est essentiel de réussir les duels pour l’emporter facilement. De plus, certains monstres blessés changent de comportement et peuvent lancer des attaques dévastatrices à anticiper si vous voulez y survivre.

À l’écran, vous ne contrôlez que l’action de votre rider, même si il est possible d’influencer les actions de son Monstie en puisant dans la jauge d’amitié qui se remplit progressivement en fonction de vos actions. En plus des attaques classiques, vous disposez de talents propres à chaque type d’arme.

Encore une fois, Monster Hunter Stories 2 fait honneur à la license en proposant des catégories d’armes connues, au fonctionnement se rapprochant énormément du jeu de base. Des charges pour la grande épée, des munitions pour la lance-canon, vous composerez avec ce qui vous plaira le mieux, d’autant plus que vous pouvez équiper trois armes à la fois. Ce facteur est également essentiel aux affrontements étant donné que les monstres ont aussi des faiblesses différentes face aux armes tranchantes, contondantes ou perçantes. Et tout comme dans les Monster Hunter, vous pouvez cibler des parties différentes de l’anatomie de votre adversaire pour en faire tomber des parties spécifiques.

Enfin, lorsque la jauge d’amitié est pleine, votre rider peut monter sur le monstie, se soignant par la même occasion, et lancer une puissante attaque combinée.

Nous ne citerons pas là toutes les subtilités, QTE, altérations d’état, faiblesse élémentaire mais sachez que le système de combat est extrèmement complet et très satisfaisant à jouer. Et sachez que très tôt dans l’aventure, il vous est possible d’écourter d’un bouton les combats contre des ennemis trop faibles. Les impatients apprécieront également la possibilité d’accélérer la vitesse des affrontements.

Les seuls bémols que nous pourrions souligner se trouvent finalement dans la longueur de certains affrontements ainsi que dans la faible quantité de type d’armes disponibles.

Nous allons ici aborder quelques contenus notables.

Déjà, que serait Monster Hunter sans un mode multi-joueurs ? Sans être indispensable à l’aventure, vous avez la possibilité de combattre d’autres riders, une fonctionnalité débloquée après une dizaine d’heures de jeu. Autre possibilité plus coopérative, explorer des cartes pour combattre et chercher des oeufs à plusieurs, que ce soit en local ou en ligne. D’ailleurs, si vous ne disposez pas de l’abonnement, ou que vos amis ne se sont pas offerts ce super jeu, il est toujours possible de profiter de ces services avec un personnage contrôlé par l’IA.

Ensuite, sachez qu’une fois l’aventure terminée, vous aurez accès à du contenu supplémentaire : nouveaux monstres, nouvelles armures, nouvelles antres. De plus, CAPCOM a communiqué le calendrier des prochaines mises à jour gratuites, de quoi vous faire régulièrement retourner dans ce petit monde.