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Test : NEO: The World Ends With You sur Nintendo Switch

Caractéristiques du jeu

  • Sous-Titres : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien, Japonais
  • Date de sortie : 27/07/2021
  • Joueur(s) : 1
  • Taille : 6419 Mo
  • Classe d’âge : PEGI 12

Il y a 13 ans, le premier jeu des Reapers avait lieu sur DS. Édité par Square Enix, on découvrait à l’époque, The World Ends With You, un jeu au scénario surprenant et au gameplay qui sortait des sentiers battus en exploitant les deux écrans de la DS. Le chara-design n’était pas en reste et donnait une vraie personnalité à ses personnages.

Ce n’est donc pas sans nostalgie qu’aujourd’hui nous plongeons dans NEO: The World Ends With You où se déroule une nouvelle fois le jeu des Reapers aux côtés d’un nouveau héros Rindo. Alors qu’il passait une journée ordinaire à Shibuya avec son ami Fret, le garçon se retrouve propulsé dans l’Underground, une version parallèle de Tokyo dans laquelle seuls les joueurs évoluent sans pouvoir interagir avec les personnes du Realground. Maintenant dotés de pouvoirs psychiques, notre blondinet est forcé de participer à ce jeu dans lequel plusieurs équipes s’affrontent sous l’oeil amusé des Reapers qui se délectent de la situation. Est-ce que Rindo va réussir à retourner dans son monde ? Quels sont les mystères entourant le jeu des Reapers ? Ce qui est certain c’est que vous ne trouverez pas les réponses à ces questions dans notre test qui n’abordera que les fonctionnalités les plus marquantes de la suite de The World Ends With You.


Retour à Tokyo

À l’image du premier volet, NEO: The World Ends With You est une aventure linéaire que vous suivez jour par jour. Le jeu des Reapers se déroulent sur une semaine durant laquelle les différentes équipes doivent réaliser des missions et combattre des Echos pour gagner des points et espérer arriver premier au classement. En effet, les vainqueurs ont la possibilité de voir un de leur voeu se réaliser, autant dire que la place est hautement convoitée. Rindo et et Fret en tant que nouveaux venus vont donc former le groupe des Wicked Twisters dans l’espoir d’atteindre le haut du podium, jusqu’à présent occupé par les Ruinbringers.

Votre terrain de jeu ? Le quartier de Shibuya. Si tous les recoins ne sont pas accessibles dès le premier jour, vous aurez tout le loisir de parcourir les lieux emblématiques tels que le carrefour de Shibuya, le bâtiment imposant du 109 (rebaptisé 104 dans cette version) ou encore la Takeshita Street. Alors, effectivement, malgré les multiples emplacements disponibles, vous repasserez régulièrement par les mêmes écrans et ce pour des raisons différentes.

Chaque jour a sa mission : rechercher un echo à détruire, combattre pour agrandir le territoire des Wicked Twisters, le jeu des Reapers varie les plaisirs et vous oblige à explorer chaque écran à la recherche d’informations et d’indices. L’occasion rêvée d’utiliser les pouvoirs des protagonistes. À l’aide de leur badge de joueurs, ils ont le pouvoir d’influencer sur la réalité. Que ce soit pour progresser dans un objectif ou pour une quête annexe, vous allez pouvoir rappeler des informations, graver des mots clés dans l’esprit des gens pour influencer leurs actions ou encore plonger dans leur psychée pour les libérer de l’emprise d’un echo malfaisant.

Régulièrement nécessaires pour progresser dans le scénario, ces pouvoirs au départ sympathiques vont s’avérer redondant à la longue et on retrouve se problème dans le déroulé global du jeu. Linéaire par son histoire, on se contente de suivre les décisions fixées par nos personnages ce qui donnera parfois lieu à de nombreux aller-retours entre différents écrans, entrainant des certaines longueurs. Heureusement, ces défauts sont rattrapés par une mise en scène dynamique et un scénario plein de rebondissements.

NEO: The World Ends With You tire également son épingle du jeu dans tous les éléments de gameplay qui s’étoffent progressivement. En-dehors des combats qui seront expliqués juste après, il ne faut pas hésiter à faire un tour dans les boutiques pour acheter des vêtements de différentes marques, ou encore aller au restaurant pour améliorer vos statistiques. Plus que de simples boutiques, développer les relations avec les vendeurs permet de compléter un sociogramme, véritable toile d’araignée sociale sur laquelle, en étoffant vos connexions, vous allez pouvoir débloquer de nombreuses fonctionnalités de jeu. Mode difficile, sauter les barrières, équipement, les connexions sociales font parties intégrantes de la progression et il serait très dommage de passer à côté.

Garder le rythme

En effet, acheter des équipements, améliorer ses statistiques, tout ça a pour but d’optimiser vos performances en combat. En scannant les zones, vous tomberez sur des echos, marques flottantes qui vous suivront aussitôt que vous passerez à proximité. Une fois le combat déclenché, place au show.

Chaque personnage est assigné à une touche de la manette, en fonction du badge qui lui est équipé. Les badges, ce sont les pouvoirs que vous aurez préalablement équipés. Il en existe une multitude, certains pouvant même évoluer à force d’utilisation. Les pouvoirs, il serait impossible de les lister, entre les projectiles, les chaines immobilisantes, en passant par le lancer de mobiliers urbains. Il y en a pour tous les gouts, pour tous les gameplays et pour autant, il ne faut pas les choisir au hasard. Chacun a ses spécificités, son temps de rafraichissement après utilisation. Les combats demandent du timing et plus vos performances seront optimisées, meilleure sera la note.

Option conservée du premier The World Ends With You, vous pouvez à tout moment changer de difficulté (une fois les difficultés débloquées), ou même baisser votre niveau pour augmenter les chances de drop de certains ennemis. Ces derniers ne laissant tomber que des objets spécifiques dans certaines difficultés, vous allez devoir vous imposer de petits handicaps si vous voulez compléter à 100% votre echopédie. En touchant plusieurs Echos, vous pouvez enchainer plusieurs combats à la suite, un risque qui en vaut la peine car encore une fois, il s’agit d’une autre manière d’améliorer les drops et multiplier les gains d’expérience.


NEO: The World Ends With You s’inscrit dans ces suites réussies qu’on dévore sans modération. Que vous soyez vétérans ou nouveaux venus, le jeu des Reapers est abordable pour tous. Bien entendu, en connaissant le premier volet, certains évènements auront bien plus d’impact et nous recommandons vivement d’en lire le résumé (à défaut d’y jouer, parce qu’il reste un super jeu). Le jeu propose un gameplay étoffé, que ce soit dans l’exploration mais également dans les combats. Hélas, ces derniers restent limités dans leur déroulement tout au long de l’aventure qui demeure linéaire. Également, les performances oscillent régulièrement, en particulier lorsque vous scannez les zones, ce qui fera drastiquement chuter la framerate. Et pourtant, difficile de ne pas retomber sous le charme d’une direction artistique assumée et colorée, ou encore des musiques variées installant l’ambiance.

Cerise sur le gâteau, vous pouvez revivre NEO: The World Ends With You en long et en large avec le sélecteur de chapitres, de quoi partir à la recherche de la multitude de collectibles optionnels, de quêtes annexes ou de badges uniques à collectionner (et à utiliser sans modération).

Ce test de NEO: The World Ends With You sur Nintendo Switch a été réalisé à partir d’une version offerte par l’éditeur.


EN BREF

Les +

  • L’univers qu’on a adoré du premier TWEWY
  • Le scénario qui réserve moultes surprises
  • Le gameplay dynamique faisant intervenir 4 personnages en combat
  • Une direction artistique qui a du punch
  • Le chara-design signé Nomura
  • Les connexions sociales
  • Marque de vêtements, nourritures, ces éléments qui ont une incidence directe sur les performances des héros
  • Les musiques qui installent une ambiance unique

Les –

  • Certains aller-retour qui donnent de la lourdeur
  • Chute de framerate nette lorsqu’on scanne les zones
  • Extrêmement dirigiste en autorisant peu de liberté
  • Assez bavard

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