
Caractéristiques du jeu
- Catégorie(s) : Aventure, RPG
- Editeur(s) : PQube
- Développeurs(s) : Vewo Interactive
- Sous-Titres : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Coréen, Chinois
- Date de sortie : 17/09/2021
- Joueur(s) : 1
- Taille : 822 Mo
- Classe d’âge : PEGI 7
Alors que certains d’entre vous ont découvert la série avec Nexomon: Extinction sur Switch (notamment avec notre test), nous allons aujourd’hui parler de Nexomon, la préquelle jusqu’à présent uniquement disponible sur appareils mobiles. Si l’enrobage global ressemble fortement à la license des monstres de poche, tout comme sa suite, Nexomon propose une histoire avec plus de rebondissements que la classique tournée des arènes. Pour un résumé simple et sans spoiler, votre avatar se réveille et tombe nez à nez sur ses parents en train de discuter avec le Nexolord, le plus puissant dresseur de Nexomon au monde. Une succession d’événements vous met sur sa piste, allant de région en région pour tenter de découvrir le fin mot sur ses plans mystérieux. Ce qui frappera d’emblée, c’est le ton sombre de l’histoire, du moins, plus sombre qu’un Pokemon, prouesse peu difficile à atteindre.

Nexomon, attrapez les tous
On ne va pas se le cacher, si vous avez un jour joué à un jeu de la série Pokemon, vous trouverez vos marques en quelques secondes en commençant Nexomon. Le jeu emploie basiquement les mêmes mécaniques en les adaptant à sa sauce. Et finalement, sur de nombreux points, le parti pris offre un meilleur résultat !

Commençons par le commencement. À peine quelques minutes après les premières discussions, votre avatar devra faire un choix cornélien entre sept starters. Oui, sept, comme la quantité de types existants dans le jeu, chacun ayant ses avantages et ses faiblesses faces aux autres. Il faudra d’ailleurs faire attention à ne pas réfléchir à la manière monstre de poche car certains éléments et leurs faiblesses ont été modifiés. Par exemple, ne vous étonnez pas à voir le type plante être efficace contre l’eau (jusque là tout va bien) et la foudre (ah, très bien). Le vent quant à lui, l’emporte sur la pierre et la plante. Bref, les sept types (huit en comptant le type normal/neutre) suffisent à développer de petites stratégies et composer son équipe imbattable de Nexomon.
En effet, vous allez en capturer beaucoup. Il existe un peu plus de 300 créatures, certaines possédant des évolutions. Autant dire que le choix est vaste pour composer son équipe de rêve. De plus, chacune d’entre elles est classée dans une catégorie de rareté, les plus rares ayant toujours le dessus en terme de statistiques. Justement, ce que fait bien cette alternative aux Pokemon, c’est que tous les Nexomon d’une même rareté, à niveau égal, possèdent plus ou moins les mêmes statistiques. Il n’y en a donc pas de réellement “giga ultra cheatés”. Vous pouvez réellement choisir qui vous désirez sans avoir peur d’avoir une croissance de statistiques un peu moindre. Alors certes, il y a un hic, sachant que les plus rares sont plus puissants, vous vous orienterez naturellement vers les mega rares ou les légendaires pour envoyer les plus grosses patates possibles, du moins, ça a été notre préférence. Néanmoins, sachez que l’ensemble de l’aventure reste abordable, peu importe l’équipe utilisée.
En parlant d’équipes, chaque Nexomon apprend à des niveaux fixes des compétences. Il est très agréable de pouvoir jongler entre quatre d’entre elles aussitôt débloquées. Exit la nécessité d’oublier une capacité, vous pouvez toutes les garder et expérimenter toutes les combinaisons de compétences désirées.
Copie carbone ?
Continuons rapidement sur ce qui vous rappellera les jeux connus de toutes les générations. Votre aventure vous mène de village en village, traversant des écrans plein d’hautes herbes dans lesquelles vous combattrez des Nexomon. Bien évidemment, il est possible de les capturer avec des nexotraps, de préférence une fois bien affaiblis histoire de mettre toutes les chances de son côté. Mais il y a une petite subtilité en combat qu’il faut noter.
Chaque Nexomon dispose d’une barre d’énergie dans laquelle il puise à l’utilisation de ses compétences. Si d’aventure, il se retrouve à court, vous allez perdre un tour à recharger quelques points pour réussir à lancer une attaque au tour suivant, et rebelotte. Ce système incite grandement à changer régulièrement les Nexomons en combat. Seulement, le level-up est très, très rapide. Il suffit de trois ou quatre combats contre des monstres de niveau plus ou moins similaire pour gagner un niveau et se retrouver soigné entièrement. Temps d’autant plus réduit une fois que vous aurez la main sur le multi-exp.
Facteur très important à noter cependant : les dégâts infligés et reçus sont massifs, même de la part de Nexomon supposés plus faibles que vous. Les potions deviennent ainsi très importantes d’autant plus que les combats sont pensés pour être rapides, si bien qu’une attaque touchant la faiblesse ennemie le mettra souvent K.O en un coup, voire deux. Ce qu’on a par contre détesté ce sont les combats contre les dresseurs, et ce sur un point bien précis.
Lorsque le Nexomon adverse se retrouve K.O, si il lui en reste, il va changer de créature et cette dernière va attaquer immédiatement, sans que ne puissiez réagir. Dans un jeu qui, rappelons-le de nouveau, permet des dégâts colossaux à la moindre attaque, le vainqueur est pénalisé sans raison vraiment valable. Dernier point notable, les altérations d’état sont ici surpuissantes. La paralysie ou le ligotage font systématiquement perdre trois-quatre tours aux ennemis, sans qu’ils ne se soignent jamais, ce qui laisse tout le temps de les mettre hors d’état de nuire.
Tout comme sa suite, Nexomon demeure une alternative à Pokemon et ce avec une vraie personnalité. Les centaines de créatures proposées ont un design franchement réussi (plus que certaines générations récentes) et offrent un beau choix de construction d’équipe. Le rythme de jeu est fluide avec du leveling et des combats très rapides (voire un peu trop à cause de l’équilibrage des dégâts). De plus, le monde Nexomon possède un lore assez important, des antagonistes plus intéressants que des champions d’arène et surtout pas mal d’humour. Au bout du compte, nous avons apprécié le temps passé sur Nexomon même si il demeure imparfait sur quelques points. Le soft vaut clairement le détour pour enchainer avec sa suite et revoir des lieux et des têtes connues, plusieurs centaines d’années plus tard.
Ce test de Nexomon sur Nintendo Switch a été réalisé à partir d’une version offerte par l’éditeur.
Retrouvez également notre test de Nexomon : Extinction par lpcelderic
EN BREF
Les +
- Une alternative parfaitement valide à Pokemon
- Un système assez similaire pour être pris en main en quelques secondes
- De l’humour mais aussi une histoire avec un minimum d’enjeu
- Graphiquement joli malgré des textures pixelisées
- Des design de Nexomon très colorés et détaillés
- Pouvoir choisir parmi les compétences débloquées
Les –
- Une traduction française très peu qualitative
- Impossible de voir l’effet d’une compétence sans la désactiver/activer
- L’équilibrage des dégâts de tous les Nexomon
- Pas de liberté d’exploration contrairement à sa suite
- Navigation dans les menus perfectible
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Passionné de jeux vidéo. Mange du RPG au petit-déjeuner.




