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Test : Pako Caravan sur Nintendo Switch

Caractéristiques du jeu

  • Sous-Titres : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien, Portugais, Russe, Chinois
  • Date de sortie : 02/03/2021
  • Joueur(s) : 1
  • Taille : 103 Mb
  • Classe d’âge : 3 ans

Tree Men Games est un petit studio de développement basé à Helsinki, en Finlande. Créateurs de jeux mignons de type arcade, dans le plus pur style “facile à prendre en main, dur à maîtriser”, ils sont surtout connus pour leur série de titres PAKO. Le premier épisode, sorti en 2014, était un petit simulateur de course-poursuite où vous deviez échapper à la police tout en évitant les obstacles sur votre route et en remplissant diverses missions. Trois autres épisodes ont suivi et le dernier, Pako Caravan est arrivé sur nos consoles tout récemment, offrant une nouvelle mécanique à la série.


S’il s’agit toujours de tenir le plus longtemps possible, rien ne vous pourchassera; cette fois, il faudra tout simplement former la caravane la plus longue possible. Un mélange de Pako et de Snake qui prend toujours place dans ce petit univers coloré en low poly qui fait le charme de la série. Vous évoluerez dans différents niveaux allant du parking de centre commercial au volcan en passant par la pelouse à tondre ou encore le centre ville et ses constructions qui font rien qu’à prendre toute la place.

Le jeu se découpe ainsi en quinze niveaux. Chaque niveau offre des mécaniques différentes, l’un vous permettra de sauter, l’autre vous mettra aux commandes d’une tondeuse à gazon; d’autres encore seront parsemés de téléporteurs vous faisant voyager d’un bout à l’autre de chaque niveau en une fraction de seconde. Le mot d’ordre ? Toujours plus de voitures dans votre caravane ! Si les obstacles sont à éviter, les chiffres que vous trouverez ça et là sur le terrain seront autant de wagons qui prendront place à l’arrière de votre convoi. Et parcourir les niveaux avec cinq ou six voitures, ça va, mais quand vous atteignez la trentaine, il vous faudra un sacré sens de l’organisation pour ne pas entrer en collision avec vous-même et ainsi provoquer la fin de votre chevauchée fantastique.

Chaque niveau possède les lettres C, A, R, A, V, A, N (qui forment un mot mystérieux, sans doute une danseuse ?) ainsi qu’un objet caché qu’il faudra débusquer. S’ensuivent les objectifs d’un nombre minimum de wagons à générer, 100, 150, 200, 300, TOUJOURS PLUS on a dit ! Vous aurez aussi des objectifs propres à chaque niveaux : faire décoller tous les avions du niveau de l’aéroport, tondre toute la pelouse du niveau du jardin. Chaque objectif rempli vous accorde une étoile, et un nombre d’étoiles minimum vous sera demandé pour débloquer le niveau suivant, vous obligeant ainsi à relever les défis si vous voulez voir de nouveaux horizons.

Le souci, c’est que Pako Caravan est clairement un “jeu de métro” : on joue entre deux stations, en attendant que le bus arrive ou bien quand notre corps demande à être purgé de sa digestion. Et la difficulté du jeu ainsi que la redondance du gameplay qui n’évolue que très peu à chaque fois rentrent en contradiction avec l’aspect immédiatement accessible du titre. Le découragement peut survenir très vite et si vous n’êtes pas directement accroché par le principe, il est difficile de se motiver à aller au bout de l’aventure.


Un univers mignon et une difficulté survenant dès le premier niveau font de Pako Caravan un étrange ovni que l’on pense tranquille et zen et qui s’avère être un sacré challenge. Vendu à bas prix, présentant des petits niveaux travaillés avec tout l’amour du monde, on regrette cependant que la recette fonctionne moins bien que le simple “runner” qu’offrait ses prédecesseurs. Le saut aurait été une mécanique bienvenue dans chaque niveau par exemple, tant la conduite savonneuse typique de la saga ne fait pas bon ménage avec le principe du Snake. Un petit jeu indé sympathique mais oubliable.

Ce test de PAKO Caravan sur Nintendo Switch a été réalisé à partir d’une version offerte par l’éditeur.


EN BREF

Les +

  • Les environnements sont trop mignons
  • Une prise en main simple à apprendre, difficile à maîtriser
  • Une direction artistique pastel du plus bel effet

Les –

  • C’est redondant et sans grosse évolution au fil du temps
  • Les hitbox des obstacles ou des limites de niveau sont parfois étranges
  • On aimerait un game over menant à un reset immédiat du niveau

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