
Caractéristiques du jeu
- Catégorie(s) : Jeu de plateau, Stratégie
- Editeur(s) : Monster Couch
- Développeurs(s) : Monster Couch
- Sous-Titres : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien, Japonais, Coréen, Portugais, Russe, Chinois
- Date de sortie : 29 décembre 2020
- Joueur(s) : 1 – 5
- Taille : 800,00 MB
- Classe d’âge : +3
À l’origine un jeu de plateau vendu entre autres par la Ligue de protection des oiseaux, Wingspan arrive en ce début d’année sur notre console de salon préférée. Est ce que cette version vaut le détour ? C’est ce que nous allons voir dans ce test de Wingspan sur Nintendo Switch!

Si comme moi vous n’avez jamais joué à la version originale du titre, jetons tout d’abord un coup d’œil à son principe. Pour faire simple, Wingspan est un jeu de cartes de stratégie basé sur les oiseaux. L’objectif en fin de partie est d’avoir plus de points que vos adversaires. Il existe de nombreuses façons de gagner des points : que ce soit en plaçant des oiseaux, en activant des cartes ou bien grâce aux bonus, vous risquez d’augmenter votre score sans même vous en rendre compte lors de vos premières parties.

Vous disposez de 3 habitats. Le jeu se joue en tours, lors desquels vous avez le choix d’effectuer une action dans chacun d’entre eux. Le premier vous permet de récupérer de la nourriture. Cette dernière est nécessaire pour jouer la plupart des cartes. Le deuxième habitat vous permet de placer des œufs sur les cartes oiseaux que vous avez jouées. Le dernier permet quant à lui de piocher de nouvelles cartes.

En plus des trois actions ci dessus, vous pouvez donc placer une carte dans l’un des 3 habitats. Placer un oiseau vous fait gagner des points. Par ailleurs, plus le nombre d’oiseaux dans l’habitat est important, plus le pouvoir de cet habitat est puissant. Vous avez donc une sensation d’avancer plus vite à mesure que vous jouez. En effet, vous allez récupérer plus de nourriture, œufs ou cartes de la pioche en moins de tours grâce aux oiseaux que vous aurez placés.
Tout est donc une question d’équilibre dans Wingspan. Le titre dispose d’un tutoriel très complet (et assez long) pour vous expliquer toutes les règles et subtilités. Cela dit, à titre personnel, faire des parties réelles a été le meilleur moyen d’assimiler le fonctionnement du jeu.

Parlons donc des parties. La version plateau annonce des parties d’environ une heure. La version Switch dispose cependant d’intelligences artificielles permettant (en plus de jouer en solo) de réduire la durée de jeu. Ces dernières sont réglables sur 3 difficultés différentes, dont la plus corsée est actuellement en phase de test. Vous pouvez également jouer en mode Automa.

Si vous préférez conserver l’esprit des jeux de société, rassurez vous ! Wingspan propose évidemment un mode multijoueur local comme en ligne. À noter que les parties en local sont personnalisables et jouables avec une unique paire de Joy-Con. Le mode en ligne est quant à lui assez complet. Il propose un mode temps réel, dans lequel chaque joueur·euse est derrière sa console et dispose de 5 minutes par tour, ou alors un mode asynchrone destiné à un jeu plus étendu dans le temps, et offrant aux participant·es 24h par tour. Vous pouvez également rejoindre une partie aléatoire, jouer avec vos ami·es et ajouter des IA si vous le souhaitez.
Enfin, le online propose une catégorie « Ornithologue de génie ». C’est un défi hebdomadaire dans lequel la configuration est fixe et non soumise à l’aléatoire. L’objectif est donc de tirer parti de vos connaissances du jeu pour réaliser la meilleure partie. La personne ayant gagné le challenge de la semaine passée voit son nom et score affichés dans cette rubrique.

On prend un vrai plaisir à découvrir les graphismes de Wingspan. On peut choisir entre 5 décors différents tous très colorés, et chaque oiseau est soigneusement dessiné. Le tout est accompagné d’une musique agréable et peu envahissante laissant une grande place aux gazouillis des oiseaux.

On ne peut qu’applaudir le sens du détail dans la direction artistique. Chaque écran est soigneusement animé, et il arrive de voir passer des insectes devant nos cartes. De même au niveau des sons : chaque oiseau produit son propre son naturel quand on interagit avec sa carte, et sa description (en anglais) est lue si on la joue. En outre, le pouvoir de chaque oiseau se base sur ses aptitudes réelles.
Que vous soyez ornithologue ou simple curieux·se, le titre propose une rubrique « Oiseaux » qui vous permet de consulter les cartes que vous avez croisées. Chacune d’entre elle vous permet d’écouter l’oiseau en question, et d’apprendre plus d’informations sur lui comme son habitat. Le tout incite à la découverte, et il est très satisfaisant de voir de nouvelles cartes se débloquer.
Si vous aimez les jeux de plateau et les oiseaux, il ne fait presque aucun doute que vous apprécierez Wingspan. Le titre est visuellement très convaincant, sa bande son est calme et agréable, et cette édition Switch jouable à la manette comme au tactile accompagne à merveille un gameplay qui a déjà fait ses preuves chez les féru·es de jeux de société. Avec un contenu assez complet pour un jeu de cette envergure et sa durée de vie illimitée pour qui apprécierait le jeu, on peut dire sans hésitation que cette adaptation est réussie.
Ce test de Wingspan sur Nintendo Switch a été réalisé à partir d’une version offerte par l’éditeur.
EN BREF
Les +
- Mode online assez complet
- Beaucoup de détails
- Section “Oiseaux” qui invite à découvrir
- Possibilité de reprendre plus tard ou revoir ses parties
Les –
- Tutoriel assez dense
- Difficile de comprendre ce qu’est le mode Automa sans connaître le jeu de plateau
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